à pied dans l'estran

Peinture de la tangue en baie du Mont-Saint-Michel, à l'apparence de limon, en 2008
Tangue de la baie, 2008 - huile sur toile

Pour qui a eu la chance de traverser à pied la baie du Mont-Saint-Michel, l'estran est un mot familier. C'est la partie du littoral recouverte à marée haute et découverte à marée basse.

En revanche, le schorre et la slikke le sont moins. Ce sont les deux zones distinctes de l'estran.

En amont, le schorre (ou pré-salé) est la zone herbue recouverte seulement pendant les grandes marées.

En aval, la slikke (ou vasière) elle, est recouverte par la mer deux fois par jour.

Si le peintre s'attarde davantage sur la slikke, c'est parce que la tangue y crée des reflets de lumière sans cesse renouvelés qui aiguisent son imagination. Il s'efforce alors de capter ces miroitements pour les transformer en paysages qui deviennent les fruits de ces fluctuations fortuites.


Peinture de la tangue en baie du Mont-Saint-Michelà l'apparence de schiste, en 2009
Tangue schisteuse, 2009 - huile sur toile

Peinture de la tangue en baie du Mont-Saint-Michel, à l'apparence sablonneuse, en 2008
Tangue limoneuse, 2008 - huile sur toile

Peinture de la tangue en baie du Mont-Saint-Michel, à l'apparence de marbre, en 2015
Tangue marmoréenne, 2015 - huile sur toile

Peinture des serpentements des rivières en baie du Mont-Saint-Michel, en 2014
Serpentements dans la baie, 2014 - huile sur toile